• Comment les Tunisien sont devenus Tunisiens

    « La couleur me possède, je n’ai plus besoin de la poursuivre. Elle me tient pour toujours, je le sais. Voilà le sens de cette heure rencontre, moi et la couleur ne faisons plus qu’un. Je suis peintre”.

     

    Paul Klee, à l’issue de sa visite en Tunisie en 1914

     

    Avec l’émergence des crises en général, la question de l’identité et des minorités dans les pays arabes est devenue de plus en plus sujet à controverses. Elle a atteint son apogée dans plusieurs pays arabes, en particulier dans ceux qui ont été emportés par les vents de la « révolution ».

    Avec l’avènement de la modernité, l’identité du peuple tunisien s’est transformée, à partir des années 1930, en une question polémique entre, d’une part, un groupe qui croit en l‘esprit et aux origines « orientaux » du pays, rejetant tout ces qui est occidental, affirmant que tout ce qui a précédé l’introduction de l’islam est synonyme d’ignorance, et, d’autre part, un second groupe qui déclare que la Tunisie a une histoire beaucoup plus ancienne, que l’islam et l’Orient ne sont qu’une partie de son identité et que la personnalité tunisienne est la résultante d’accumulations construites au fil d’une longue profondeur historique.

    La révolution du 14 janvier 2011 a approfondi la polémique autour de cette question, bien que le mot d’ordre essentiel « pain, liberté et dignité nationale » n’ait aucun lien avec la question de l’identité.

    Dans ce livre, Hedi Timoumi essaie d’analyser les différentes facettes de la personnalité tunisienne, à travers une méthodologie différente, à partir du présent, fouillant dans les profondeurs de l’histoire, à la recherche d’accumulations qui ont résulté sur les caractéristiques actuelles. Il propose de nouvelles interprétations, à même d’expliquer l’éminence et le caractère unique de l’identité tunisienne, cette mentalité collective qui, comme le croient certains penseurs, pourrait expliquer la raison pour laquelle la « révolution » avait démarré en Tunisie.

    د.ت30.00
  • Dar & Borj mémoire de Sfax

    هو كتاب فني مجلد قدم له مجموعة من العلماء و الخبراء:

    412 صفحة

    300 صورة لأهم البيوت و الأبراج والديار.

    40 شهادة حية و مشحونة من أصحاب المباني.

    د.ت250.00
  • Ecrire l’histoire sociale de la sociologie en tunisie

    Alors que l’histoire générale des sciences sociales nous enseigne, comme c’est le cas pour la science dans son sens le plus large, que l’essentiel de son développement, de son dépassement et de son évolution passe par le travail de réflexion et de l’auto-remise en question, l’état de la sociologie en Tunisie aujourd’hui, nous révèle une partie de la réponse à la question de sa stagnation. Ce qui se passe aujourd’hui est une sorte de cumul sans accumulation et d’entassement des travaux de recherche sans remise en question, sans enrichissement et sans dimension comparative. L’absence d’une histoire intellectuelle des sciences sociales, aggravée par l’absence de leur histoire culturelle et critique a fait des « visions du monde des acteurs de l’histoire en marche » notre principal recours.

    En effet,  notre travail ne prétend nullement se présenter ni sous forme d’un texte d’histoire et encore moins d’historiographie, ni sous la forme d’un texte d’épistémologie. Il ne se classera pas, non plus, dans le cadre d’une sociologie de la connaissance. Notre espoir est de faire de l’histoire sociale de la sociologie une discipline à part entière dont la mémoire, telle qu’elle est racontée par les acteurs, fasse partie de ses préoccupations. Ceci explique la forme hybride que requiert le présent texte, aspirant être plutôt un appel, voire même, un plaidoyer pour une histoire sociale de la sociologie qui, par son déploiement disciplinaire, serait la base pour une histoire culturelle du monde des sciences sociales en Tunisie.

    د.ت20.00
  • écriture de femmes engeux et défis

    Lors du colloque Écritures de femmes: enjeux et défis, nous avons eu le plaisir de discuter les écrits de femmes de plusieurs époques différentes – du Moyen Âge jusqu’à nos jours. Certaines écrivaines étaient elles-mêmes avec nous en chair et en os: elles ne participaient pas seulement aux débats en tant que lectrices de leurs prédécesseures; elles faisaient entendre leur propre voix ! C’était une belle expérience, et comme moi-même je représentais un projet de recherche qui étudie les rapports entre écrivaines du passé et leurs lectorats du passé, ma participation dans ce contact direct où les voix des femmes ne se lisaient pas seulement, mais aussi s’entendaient, était une expérience très intéressante et vivante.

    La publication de ce beau volume me permet de revenir très brièvement sur les rapports entre écrivaines du passé et nous lectrices et lecteurs du XXIe siècle, et aussi sur les rapports entre lectrices des différentes époques: les plus vieilles ont-elles été ressenties comme des ancêtres? Et le sont-elles encore en ce moment? Quelle a été l’influence là-dedans des lecteurs hommes? Ceux-ci sont souvent intervenus dans le rôle de médiateurs – pas toujours dans un sens positif….

    د.ت25.00
  • Entre linguistique et informatique

    Depuis la dernière décennie du XXe siècle, et tout le long des dix-sept ans du XXI, l’ordinateur a progressivement remplacé la papier, et l’interface homme-machine est devenue, désormais, un centre de recherche où linguistes et informaticiens échangent des points de vue et des concepts en vue de faire de l’informatique le moyen de communication le plus approprié à l’évolution et au besoin de l’homme moderne.

    Cet axe de recherche est devenu le crédo du Laboratoire de Langage et Traitement Automatique (LLTA) de l’Université de Sfax, et le présent ouvrage, intitulé « Entre linguistique et Informatique » est le produit de la participation massive de ses membres aux journées Infol@ngues, organisées annuellement par l’ISSAI de Béjà (en partenariat avec le LLTA).

    La linguistique, avec ses trois grandes disciplines : la syntaxe, la sémantique et la pragmatique, est devenue de nos jours une science à part entière, surtout après l’ouverture de cette dernière sur des disciplines connexes, comme l’informatique, les sciences cognitives, les neurosciences, etc. On parle souvent de sciences du langage.

    Il est évident qu’à la base de toute approche linguistique, l’étude scientifique du lexique, de son mode de combinaison / association et de désignation constitue la première entrée dans l’univers de la signification, qui, en s’ouvrant sur l’usage, a permis de donner à la pragmatique la dimension qu’elle mérite.

    Ces grandes disciplines couvrant les trois grandes articulations du langage constituent trois logiques différentes, mais complémentaires: la syntaxe est la logique de la forme, la sémantique est celle de la signification, la pragmatique est à son tour la logique de nos actions, comportements et réactions. L’activité logifiante qui est à la base de toutes les disciplines linguistiques a fait que la linguistique est devenue une science que les sciences informatiques requièrent beaucoup plus que les autres.

     

     

    د.ت22.00
  • Errances

    Puisque toute interrogation prend son élan  d’un refus fondateur, d’un “non” qui inscrit plus qu’il  ne rature ou efface, celle d’Essedik Jeddi, dans ses ouvrages qui font déjà œuvre, rejette la voix unique d’une pensée unique…

    د.ت20.00
  • Généalogie d’un retard Historique

    L’auteure de cet essai croit avoir démontré amplement à partir d’une analyse concrète du contenu objectif du processus historique maghrébin depuis l’avènement des Almoahades jusqu’à l’époque moderne, que le mode de production quintenier (concept forgé par l’auteur) constitue une des raisons majeures de l’arriération du Maghreb pré-moderne. Le débat est ouvert

    د.ت8.00
  • Gestion Bac

    Activités de démarrage
    Activités d’approfondissement
    Exercices d’évaluation

    Devoirs (Contrôle & Synthèse)
    Corrigés très détaillés

    Des liens pour des séances
    télévisées

    د.ت15.00
  • How Tunisians Became Tunisians

    “Colours of Tunisia possess me. Colour will possess me always, I know it. That is the meaning of this happy hour: colour and I are one. I am a painter.”

    Paul Klee after his visit to Tunisia in 1914

    With the emergence of crises in general, the issue of identity and minorities in the Arab countries has become more and more an object of contention. It has reached its climax in various Arab countries, in particular in those which have been swept away by the “revolution” winds.

    With the advent of modernity, the identity of the Tunisian people has turned, as of the 1830s, into a polemical issue between, on the one hand, a group which believes in the “Oriental” spirit and origins of the country, opposing all that is Western,  claiming that all that preceded the introduction of Islam is akin to ignorance and, on the other hand, another group claiming that Tunisia has a far more ancient history, that Islam and the Orient are but a segment  of its identity and that Tunisian personality is the result of accumulations built over a very long historical depth.

    The January 14, 2011 revolution has deepened the polemics around the issue, though the essential motto it raised was totally unrelated to identity: “bread, freedom, national dignity”.

    In this book, Hedi Timoumi tries to examine the various facets of Tunisian personality through a different methodology, starting from the present time, excavating the depths of  history, in search of the accumulations that led to the attainment of its present-day characteristics. He suggests new interpretations, likely to account for the eminence and uniqueness of Tunisian identity, that collective mentality which, as some thinkers believe, may help us explain why “revolution” has sparked off from Tunisia.

    د.ت40.00
  • L’arrivant du soir

    L’arrivant du soir (At-Tareq en arabe) est l’une des plus belles et énigmatiques sourates du Coran. La traduction escamote le pertinence astrale de ce mot et conserve l’image si étrange, peut être angoissante de celui qui vient frapper a une porte, a la fin d’une journée de vie publique, quand les occupants de la demeure croient se retrouver enfin entre eux. Les coups répétés ou les note s du carillon plusieurs fois reprises inquiètent et reportent soudain les gens de la maisonnée a une extériorité dont ils se croyaient retirés et protégés.

    Telle nous parait aujourd’hui la posture d’une Maison Europe face a d’autres pensées, traditions et visions du monde qui campent a ses portes.

    د.ت17.00
  • l’ecole et la violence

    Dans le système éducatif tunisien, le thème de la violence à l’école supplante, depuis quelques années, celui de l’échec scolaire. Quelle analyse peut-on faire d’une réelle montée de ce phénomène ? Dans ce travail nous cherchons à explorer les mécanismes générateurs de la violence scolaire dans l’école tunisienne en nous situant dans une approche psychopédagogique et anthropologique.

    د.ت3.75
  • L’écriture théatrale dans les récits d’Albert Camus

    La question de la théâtralité du récit participe du dialogue entre les genres littéraires et repose le problème de conciliation du narratif et du dramatique, deux genres qu’Aristote avait soigneusement distingués. Au XXe siècle, les différences entre roman et théâtre continuent à s’estomper. Si le théâtre se «romanise» chez Beckett, Sarraute, Duras…, le roman explose et rompt avec la forme «balzacienne». Philosophie, peinture, poésie, musique mais aussi théâtralité ouvrent l’espace romanesque à l’hybride, l’hétérogène, au dialogisme et à la polyphonie. Transcender les clivages génériques semble être l’une des spécificités de l’écriture camusienne.

    Le récit d’Albert Camus se «théâtralise» ou «se représente» aisément. Ce n’est pas un hasard si certaines œuvres narratives se prêtent à des adaptations théâtrales. Le traitement de l’espace dans certaines nouvelles comme «Jonas», l’éclairage et le décor dans «Entre oui et non», le discours des personnages comme dans «Le Renégat» ou le prêche de Paneloux dans La Peste, le dialogue dans «L’Hôte», l’univers axiologique de Clamence dans La Chute, le métadiscours qui s’apparente à une didascalie… sont autant de traces de l’appropriation du théâtre et de son insertion dans la trame du récit. Cette «théâtralité» ne s’inscrit jamais, d’une œuvre à l’autre, de la même façon.

    Désir d’évasion générique? Crise du roman, à l’aube de l’ère du soupçon? L’écrivain- dramaturge  rapproche  les  deux  écritures,  multiplie  les  passages  d’une  forme à l’autre et de ce fait assouplit les normes romanesques, les modifie et même les démystifie. Ainsi rejetant les modèles canoniques, Albert Camus trouve, dans le mélange du romanesque et du théâtral, les moyens de la transgression des limites et les conditions de l’évolution de son écriture.

    د.ت15.00
  • L’éléphant et son cornac “Le paratexte”

    « Le paratexte est un champ de pratiques dont l’action est aussi méconnue qu’efficace. Méconnue par le public, qui la subit souvent sans la percevoir ; méconnue des spécialistes, qui parfois dédaignent de considérer ces bagatelles de la porte, ou pour le moins de les considérer selon leur statut spécifiques, tantôt les intégrant trop étroitement à l’œuvre qu’elles accompagnent, tantôt les traitant trop extérieurement en simples documents auxiliaires ». (Poétique, n°69 »)

    د.ت30.00
  • L’Europe et ses despotes

    تعرّض الكتاب بجرأة إلى الوجه الآخر للأنظمة الأوروبيّة الرّاعية لأنظمة ديكتاتوريّة في منطقة حوض البحر الأبيض المتوسّط

    د.ت10.00
  • L’UGTT, une passion tunisienne

    L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) est la première force syndicale tunisienne et à longtemps aussi été la seule. Pierre angulaire du mouvement national du temps de la colonisation, l’UGTT a toujours joué un rôle cardinal dans la vie politique tunisienne. Poussée par un puissant soulèvement populaire déclenché le 17 décembre 2010, l’UGTT, l’organisation nationale la plus importante et la plus ancienne en Tunisie, s’est trouvée nettement engagée dans l’action politique, sa capacité de mobilisation lui permettant de peser sur la transformation du champ politique tunisien. Son action a suscité et suscite encore des débats pour le moins passionnés entre ceux qui considèrent comme salutaire la mobilisation de l’UGTT, ceux qui dénoncent en appelant la direction de l’UGTT à s’en tenir à son rôle syndical ou encore ceux qui appellent purement et simplement à l’affrontement avec une organisation, qui incarne à leurs yeux l’aile encore agissante de l’ancien parti au pouvoir.

    د.ت15.00
  • La géopoétique de l’oeuvre de Taher BEKRI

     

    L’univers géopoétique de Tahar Bekri, est traduit par une écriture marquée par l’altérité spatiale et temporelle. Il part de son expérience pour mieux parler de l’Autre. Il parle en son propre nom et s’aventure dans des espaces au sein desquels il reconnaît des parts de lui-même. fitre au monde, transfrontalier plutôt qu’être apatride, Tahar Bekri a la conscience d’appartenir à un espace naturel et humain plus vaste. Le moi se dissout, à travers la « perception d’un réseau de connivences, de rappels, d’échos, de similitudes » en quelque sorte dans l’universel. Son écriture est traversée par une volonté constante de transformer l’expérience de l’exil en errance, en quête, en rencontre, en voyage dans le(s) temps (passé individuel et collectif), dans des espaces réels et imaginaires. Transfuge, il voyage dans son paysage intérieur grâce au Verbe et à la relation de fraternité avec l’Autre.

    Son projet «géopoétique» n’est pas, cependant, idéologique, figé, mais littéraire, culturel, intellectuel et esthétique. Tahar Bekri est peu enclin aux utopies qui miroitent les contrevérités. La Tunisie qu’il évoque dans sa poésie est suggérée à travers la mer, les plantes, les arbres, les rochers, les éléments de la nature… La terre qu’il aime est recréée, resémantisée à

    travers la fusion du végétal, du minéral et de l’aquatique. Le poète aime la retrouver comme souvenirs, comme socles de l’émotion, mais aussi comme métaphores d’ouverture au monde, de connivences avec les êtres et les lieux.

    Il se réapproprie l’espace géographique, humain pour en faire la substance et la forme de ses textes.

    د.ت22.00
  • La Grande Mosquée de Sfax

      La Grande Mosquée de Sfax

    1200 ans d’art et l’histoire

    La Grande Mosquée de Sfax a été construite, il y a maintenant plus que 12 siècles, elle est I’une des plus anciennes de la Tunisie. Œuvre de la dynastie aghlabide (IX siècle), elle fait partie des édifices historiques phares de l’architecture religieuse de Tunisie et du monde islamique. Elle figure en bon rang dans les manuels d’art et d’architecture islamiques qui lui réservent des développements plus ou moins importants.

    Totalement refaite sous les Zirides, elle se distingue par son style éclectique qui hérite les traditions architecturales de Kairouan, de Mahdia et du Caire. C’est surtout sa façade orientale qui fait sa célébrité. Celle-ci se distingue par un pro- gramme ornemental raffiné et homogène qui n’a pas été altéré par les restaurations hafsides et ottomanes.

    Aux yeux des spécialistes, la Mosquée de Sfax constitue un jalon essentiel dans I’histoire de l’art du monde islamique médiéval et renseigne, plus que tout autre monument peut-être, sur l’art religieux du Xe siècle, au temps de l’expansion fatimide en Ifriqiya et en Egypte.

    Ce livre vise à montrer combien l’édifice a été déterminant dans cité, combien aussi, il est riche en documents archéologiques et épigraphiques susceptibles d’éclairer des pans entiers de l’histoire politique, artistique baine non seulement de Sfax, mais aussi de la Tunisie (l’Ifriqiya) et du Levant.

    د.ت30.00