تعرّض الكتاب بجرأة إلى الوجه الآخر للأنظمة الأوروبيّة الرّاعية لأنظمة ديكتاتوريّة في منطقة حوض البحر الأبيض المتوسّط
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L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) est la première force syndicale tunisienne et à longtemps aussi été la seule. Pierre angulaire du mouvement national du temps de la colonisation, l’UGTT a toujours joué un rôle cardinal dans la vie politique tunisienne. Poussée par un puissant soulèvement populaire déclenché le 17 décembre 2010, l’UGTT, l’organisation nationale la plus importante et la plus ancienne en Tunisie, s’est trouvée nettement engagée dans l’action politique, sa capacité de mobilisation lui permettant de peser sur la transformation du champ politique tunisien. Son action a suscité et suscite encore des débats pour le moins passionnés entre ceux qui considèrent comme salutaire la mobilisation de l’UGTT, ceux qui dénoncent en appelant la direction de l’UGTT à s’en tenir à son rôle syndical ou encore ceux qui appellent purement et simplement à l’affrontement avec une organisation, qui incarne à leurs yeux l’aile encore agissante de l’ancien parti au pouvoir. -
L’univers géopoétique de Tahar Bekri, est traduit par une écriture marquée par l’altérité spatiale et temporelle. Il part de son expérience pour mieux parler de l’Autre. Il parle en son propre nom et s’aventure dans des espaces au sein desquels il reconnaît des parts de lui-même. fitre au monde, transfrontalier plutôt qu’être apatride, Tahar Bekri a la conscience d’appartenir à un espace naturel et humain plus vaste. Le moi se dissout, à travers la « perception d’un réseau de connivences, de rappels, d’échos, de similitudes » en quelque sorte dans l’universel. Son écriture est traversée par une volonté constante de transformer l’expérience de l’exil en errance, en quête, en rencontre, en voyage dans le(s) temps (passé individuel et collectif), dans des espaces réels et imaginaires. Transfuge, il voyage dans son paysage intérieur grâce au Verbe et à la relation de fraternité avec l’Autre.
Son projet «géopoétique» n’est pas, cependant, idéologique, figé, mais littéraire, culturel, intellectuel et esthétique. Tahar Bekri est peu enclin aux utopies qui miroitent les contrevérités. La Tunisie qu’il évoque dans sa poésie est suggérée à travers la mer, les plantes, les arbres, les rochers, les éléments de la nature... La terre qu’il aime est recréée, resémantisée à
travers la fusion du végétal, du minéral et de l’aquatique. Le poète aime la retrouver comme souvenirs, comme socles de l’émotion, mais aussi comme métaphores d’ouverture au monde, de connivences avec les êtres et les lieux.
Il se réapproprie l’espace géographique, humain pour en faire la substance et la forme de ses textes.
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La Grande Mosquée de Sfax
1200 ans d'art et l’histoire
La Grande Mosquée de Sfax a été construite, il y a maintenant plus que 12 siècles, elle est I'une des plus anciennes de la Tunisie. Œuvre de la dynastie aghlabide (IX siècle), elle fait partie des édifices historiques phares de l'architecture religieuse de Tunisie et du monde islamique. Elle figure en bon rang dans les manuels d'art et d'architecture islamiques qui lui réservent des développements plus ou moins importants.
Totalement refaite sous les Zirides, elle se distingue par son style éclectique qui hérite les traditions architecturales de Kairouan, de Mahdia et du Caire. C’est surtout sa façade orientale qui fait sa célébrité. Celle-ci se distingue par un pro- gramme ornemental raffiné et homogène qui n'a pas été altéré par les restaurations hafsides et ottomanes.
Aux yeux des spécialistes, la Mosquée de Sfax constitue un jalon essentiel dans I'histoire de l'art du monde islamique médiéval et renseigne, plus que tout autre monument peut-être, sur l’art religieux du Xe siècle, au temps de l'expansion fatimide en Ifriqiya et en Egypte.
Ce livre vise à montrer combien l'édifice a été déterminant dans cité, combien aussi, il est riche en documents archéologiques et épigraphiques susceptibles d'éclairer des pans entiers de l’histoire politique, artistique baine non seulement de Sfax, mais aussi de la Tunisie (l’Ifriqiya) et du Levant.
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« Faire de la contrebande » « passer en contrebande » ou « vivre en contrebandier » impliquent une expérience de la clandestinité, un rejet des règles imposées par la société, une attitude contestataire, anti-système. Dérivant de l’italien contrabbando signifiant «fait contre le ban, contre la loi», le mot contrebande se rattache à la fraude, à l’écart, au délit, bref à une infraction des codes en vigueur.
En revanche, la notion d’exemplarité, associée à exemple, renvoie plutôt à un idéal éthique et/ou esthétique. De par son étymologie, le mot «exemple», -du latin exemplum-, signifie «qui peut servir d’échantillon», ou encore « un modèle ».
Jeter le pont entre «littérature de contrebande» et «exemplarité» peut donc paraître étrange pour ne pas dire impertinent, pourtant c’est ce qu’ambitionne le présent ouvrage.
Associer contrebande et exemplarité dans le champ de la recherche littéraire vise à ressortir les liens qui se tissent entre une exemplarité (au sens d’idéal à atteindre) et une littérature de contrebande, source de modèles de résistance contre toute forme d’oppression et d’injustice.
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يعرض هذا الكتاب إلى البيدغوجيا الفارقية من خلال مقدمة عامة تأطيرية نزلت المسألة في سياقها التاريخي و3 فصول ذات تفريعات عديدة وخاتمة حوصلت البحث. أما الفصل الأول الموسوم ب"نحو الفحص الدلالي لمفهوم البيدغوجيا الفارقية" فقد ركز على مشروعية هذا المنحى التربوي وانعكاساته الإيجابية على العملية التربوية، في حين وقف الفصل الثاني عند كيفية تجسيم البيدغوجيا الفارقية وعرض في الفصل الأخير إلى التجربة التونسية في الغرض تحت عنوان البيدغوجيا الفارقية في المدرسة التونسية: العوائق والكفايات المراد بناؤها
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ينقل الكتاب إلى قرّاء العربيّة ما توصّل إليه الصّحفيّان الفرنسيّان نيكولا بو وكاترين غراسياي من معلومات ومعطيات حول تصرفات ليلي بن علي في القصر والمجتمع والسلطة
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Dans cet ouvrage, l’auteur s’est fixée pour tâche de lever l’équivoque qui plane de nos jours sur les relations mitigées entre l’Islam et la science. Elle met en valeur tout d’abord les conditions de probité intellectuelle et d’autonomie de la pensée rationaliste et critique qui ont prévalu aussi bien pendant « l’âge d’or » des sciences arabes qu’aujourd’hui. Elle démontre par la suite en s’appuyant sur des exemples précis que les tentatives de conciliation contemporaines entre les sciences modernes et certaines considérations religieuses littéralistes n’ont pu aboutir , malheureusement, qu’a falsifier et à dénaturer d’une façon tout à fait répréhensible, et la religion et la science, mettant ainsi en danger nos fragiles acquis démocratiques et nos frêles institutions scientifiques . -
Le métadiscours permet à l’énonciateur de revenir sur le déjà-dit afin de l’expliciter, de l’analyser, de le rectifier, de le reformuler et d’éliminer à l’avance certaines erreurs d’interprétation. Inscrit dans les œuvres littéraires, le métadiscours est ainsi la marque d’«une auto- observation» dans les activités d’énonciation assurant la lisibilité du texte et sa bonne réception. Il est également la manifestation d’«une auto-réflexion» introduisant non seulement un discours portant sur les règles de fonctionnement du discours mais également une réflexion sur la création littéraire, sur son statut, ses fonctions, ses affres, ses limites et ses échecs.
Le présent ouvrage se propose d’explorer les multiples potentialités d’analyse qu’offre la notion du métadiscours qui est encore aujourd’hui de nature polymorphe, mal définie, souvent confondue avec le méta- langage bien qu’elle soit incontournable dans l’analyse textuelle. C’est pourquoi elle interpelle à la fois les linguistes, les stylisticiens, les littéraires et les sémioticiens. Pour ces chercheurs, le métadiscours est un lieu idéal d’analyse, d’expérimentation et de renouvellement. Il est, pour l’énonciateur, une source d’interrogation sur soi, sur son statut de locuteur créateur et sur ses rapports avec l’altérité et le langage.
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Le Jabal Nafûsa est devenu, durant le printemps de l’année 1913, le bastion de la « Libre Tripolitaine » qui avait pour président Sulayman al-Barûni (1870-1940), membre d’une ancienne et influente famille ibâdite du Jabal. Le gouvernement de la « Libre Tripolienne » s’est constitué après la conclusion du traité de paix de Lausanne signé le 15 octobre 1912, et par lequel la Turquie reconnaissait la pleine souveraineté de l’Italie sur la Tripolitaine et la Cyrénaïque annexées par l’Italie depuis le 5 -
L’objectif de cette étude est d’exposer les modalités de performance des musiciens, leurs procédés d’identification des awzân et d’établir des alternatives typologiques en se basant sur les éléments endogènes et exogènes résultant de l’analyse musicale tout en se référant aux domaines de recherches suivants : La « rythmologie », ayant le rythme comme sujet, et la « typologie systématique des musiques arabes » qui consiste à la catégorisation, à la compilation et à la transcription du répertoire musical encore en usage dans la pratique. En résumé, on peut déduire que le wazn qui signifie littéralement « mesure et instrument de mesure » organise, avant tout, l’espace musical par la périodicité, l’agogie, la mobilité, et l’accentuation.