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    ينقل الكتاب إلى قرّاء العربيّة ما توصّل إليه الصّحفيّان الفرنسيّان نيكولا بو وكاترين غراسياي من معلومات ومعطيات حول تصرفات ليلي بن علي في القصر والمجتمع والسلطة

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    يعرض هذا الكتاب إلى البيدغوجيا الفارقية من خلال مقدمة عامة تأطيرية نزلت المسألة في سياقها التاريخي و3 فصول ذات تفريعات عديدة وخاتمة حوصلت البحث. أما الفصل الأول الموسوم ب"نحو الفحص الدلالي لمفهوم البيدغوجيا الفارقية" فقد ركز على مشروعية هذا المنحى التربوي وانعكاساته الإيجابية على العملية التربوية، في حين وقف الفصل الثاني عند كيفية تجسيم البيدغوجيا الفارقية وعرض في الفصل الأخير إلى التجربة التونسية في الغرض تحت عنوان البيدغوجيا الفارقية في المدرسة التونسية: العوائق والكفايات المراد بناؤها

  • « Faire de la contrebande » « passer en contrebande » ou « vivre en contrebandier » impliquent une expérience de la clandestinité, un rejet des règles imposées par la société, une attitude contestataire, anti-système. Dérivant de l’italien contrabbando signifiant «fait contre le ban, contre la loi», le mot contrebande se rattache à la fraude, à l’écart, au délit, bref à une infraction des codes en vigueur.

    En revanche, la notion d’exemplarité, associée à exemple, renvoie plutôt à un idéal éthique et/ou esthétique. De par son étymologie, le mot «exemple», -du latin exemplum-, signifie «qui peut servir d’échantillon», ou encore « un modèle ».

    Jeter le pont entre «littérature de contrebande» et «exemplarité» peut donc paraître étrange pour ne pas dire impertinent, pourtant c’est ce qu’ambitionne le présent ouvrage.

    Associer contrebande et exemplarité dans le champ de la recherche littéraire vise à ressortir les liens qui se tissent entre une exemplarité (au sens d’idéal à atteindre) et une littérature de contrebande, source de modèles de résistance contre toute forme d’oppression et d’injustice.

  •   La Grande Mosquée de Sfax

    1200 ans d'art et l’histoire

    La Grande Mosquée de Sfax a été construite, il y a maintenant plus que 12 siècles, elle est I'une des plus anciennes de la Tunisie. Œuvre de la dynastie aghlabide (IX siècle), elle fait partie des édifices historiques phares de l'architecture religieuse de Tunisie et du monde islamique. Elle figure en bon rang dans les manuels d'art et d'architecture islamiques qui lui réservent des développements plus ou moins importants.

    Totalement refaite sous les Zirides, elle se distingue par son style éclectique qui hérite les traditions architecturales de Kairouan, de Mahdia et du Caire. C’est surtout sa façade orientale qui fait sa célébrité. Celle-ci se distingue par un pro- gramme ornemental raffiné et homogène qui n'a pas été altéré par les restaurations hafsides et ottomanes.

    Aux yeux des spécialistes, la Mosquée de Sfax constitue un jalon essentiel dans I'histoire de l'art du monde islamique médiéval et renseigne, plus que tout autre monument peut-être, sur l’art religieux du Xe siècle, au temps de l'expansion fatimide en Ifriqiya et en Egypte.

    Ce livre vise à montrer combien l'édifice a été déterminant dans cité, combien aussi, il est riche en documents archéologiques et épigraphiques susceptibles d'éclairer des pans entiers de l’histoire politique, artistique baine non seulement de Sfax, mais aussi de la Tunisie (l’Ifriqiya) et du Levant.

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    L’univers géopoétique de Tahar Bekri, est traduit par une écriture marquée par l’altérité spatiale et temporelle. Il part de son expérience pour mieux parler de l’Autre. Il parle en son propre nom et s’aventure dans des espaces au sein desquels il reconnaît des parts de lui-même. fitre au monde, transfrontalier plutôt qu’être apatride, Tahar Bekri a la conscience d’appartenir à un espace naturel et humain plus vaste. Le moi se dissout, à travers la « perception d’un réseau de connivences, de rappels, d’échos, de similitudes » en quelque sorte dans l’universel. Son écriture est traversée par une volonté constante de transformer l’expérience de l’exil en errance, en quête, en rencontre, en voyage dans le(s) temps (passé individuel et collectif), dans des espaces réels et imaginaires. Transfuge, il voyage dans son paysage intérieur grâce au Verbe et à la relation de fraternité avec l’Autre.

    Son projet «géopoétique» n’est pas, cependant, idéologique, figé, mais littéraire, culturel, intellectuel et esthétique. Tahar Bekri est peu enclin aux utopies qui miroitent les contrevérités. La Tunisie qu’il évoque dans sa poésie est suggérée à travers la mer, les plantes, les arbres, les rochers, les éléments de la nature... La terre qu’il aime est recréée, resémantisée à

    travers la fusion du végétal, du minéral et de l’aquatique. Le poète aime la retrouver comme souvenirs, comme socles de l’émotion, mais aussi comme métaphores d’ouverture au monde, de connivences avec les êtres et les lieux.

    Il se réapproprie l’espace géographique, humain pour en faire la substance et la forme de ses textes.

  • L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) est la première force syndicale tunisienne et à longtemps aussi été la seule. Pierre angulaire du mouvement national du temps de la colonisation, l’UGTT a toujours joué un rôle cardinal dans la vie politique tunisienne. Poussée par un puissant soulèvement populaire déclenché le 17 décembre 2010, l’UGTT, l’organisation nationale la plus importante et la plus ancienne en Tunisie, s’est trouvée nettement engagée dans l’action politique, sa capacité de mobilisation lui permettant de peser sur la transformation du champ politique tunisien. Son action a suscité et suscite encore des débats pour le moins passionnés entre ceux qui considèrent comme salutaire la mobilisation de l’UGTT, ceux qui dénoncent en appelant la direction de l’UGTT à s’en tenir à son rôle syndical ou encore ceux qui appellent purement et simplement à l’affrontement avec une organisation, qui incarne à leurs yeux l’aile encore agissante de l’ancien parti au pouvoir.
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    تعرّض الكتاب بجرأة إلى الوجه الآخر للأنظمة الأوروبيّة الرّاعية لأنظمة ديكتاتوريّة في منطقة حوض البحر الأبيض المتوسّط

  • « Le paratexte est un champ de pratiques dont l’action est aussi méconnue qu’efficace. Méconnue par le public, qui la subit souvent sans la percevoir ; méconnue des spécialistes, qui parfois dédaignent de considérer ces bagatelles de la porte, ou pour le moins de les considérer selon leur statut spécifiques, tantôt les intégrant trop étroitement à l’œuvre qu’elles accompagnent, tantôt les traitant trop extérieurement en simples documents auxiliaires ». (Poétique, n°69 »)
  • La question de la théâtralité du récit participe du dialogue entre les genres littéraires et repose le problème de conciliation du narratif et du dramatique, deux genres qu’Aristote avait soigneusement distingués. Au XXe siècle, les différences entre roman et théâtre continuent à s’estomper. Si le théâtre se «romanise» chez Beckett, Sarraute, Duras..., le roman explose et rompt avec la forme «balzacienne». Philosophie, peinture, poésie, musique mais aussi théâtralité ouvrent l’espace romanesque à l’hybride, l’hétérogène, au dialogisme et à la polyphonie. Transcender les clivages génériques semble être l’une des spécificités de l’écriture camusienne. Le récit d’Albert Camus se «théâtralise» ou «se représente» aisément. Ce n’est pas un hasard si certaines œuvres narratives se prêtent à des adaptations théâtrales. Le traitement de l’espace dans certaines nouvelles comme «Jonas», l’éclairage et le décor dans «Entre oui et non», le discours des personnages comme dans «Le Renégat» ou le prêche de Paneloux dans La Peste, le dialogue dans «L’Hôte», l’univers axiologique de Clamence dans La Chute, le métadiscours qui s’apparente à une didascalie... sont autant de traces de l’appropriation du théâtre et de son insertion dans la trame du récit. Cette «théâtralité» ne s’inscrit jamais, d’une œuvre à l’autre, de la même façon. Désir d’évasion générique? Crise du roman, à l’aube de l’ère du soupçon? L’écrivain- dramaturge  rapproche  les  deux  écritures,  multiplie  les  passages  d’une  forme à l’autre et de ce fait assouplit les normes romanesques, les modifie et même les démystifie. Ainsi rejetant les modèles canoniques, Albert Camus trouve, dans le mélange du romanesque et du théâtral, les moyens de la transgression des limites et les conditions de l’évolution de son écriture.
  • Dans le système éducatif tunisien, le thème de la violence à l’école supplante, depuis quelques années, celui de l’échec scolaire. Quelle analyse peut-on faire d’une réelle montée de ce phénomène ? Dans ce travail nous cherchons à explorer les mécanismes générateurs de la violence scolaire dans l’école tunisienne en nous situant dans une approche psychopédagogique et anthropologique.
  • L'arrivant du soir (At-Tareq en arabe) est l'une des plus belles et énigmatiques sourates du Coran. La traduction escamote le pertinence astrale de ce mot et conserve l'image si étrange, peut être angoissante de celui qui vient frapper a une porte, a la fin d'une journée de vie publique, quand les occupants de la demeure croient se retrouver enfin entre eux. Les coups répétés ou les note s du carillon plusieurs fois reprises inquiètent et reportent soudain les gens de la maisonnée a une extériorité dont ils se croyaient retirés et protégés. Telle nous parait aujourd’hui la posture d'une Maison Europe face a d'autres pensées, traditions et visions du monde qui campent a ses portes.
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