• Depuis la dernière décennie du XXe siècle, et tout le long des dix-sept ans du XXI, l’ordinateur a progressivement remplacé la papier, et l’interface homme-machine est devenue, désormais, un centre de recherche où linguistes et informaticiens échangent des points de vue et des concepts en vue de faire de l’informatique le moyen de communication le plus approprié à l’évolution et au besoin de l’homme moderne. Cet axe de recherche est devenu le crédo du Laboratoire de Langage et Traitement Automatique (LLTA) de l’Université de Sfax, et le présent ouvrage, intitulé « Entre linguistique et Informatique » est le produit de la participation massive de ses membres aux journées Infol@ngues, organisées annuellement par l’ISSAI de Béjà (en partenariat avec le LLTA). La linguistique, avec ses trois grandes disciplines : la syntaxe, la sémantique et la pragmatique, est devenue de nos jours une science à part entière, surtout après l’ouverture de cette dernière sur des disciplines connexes, comme l’informatique, les sciences cognitives, les neurosciences, etc. On parle souvent de sciences du langage. Il est évident qu’à la base de toute approche linguistique, l’étude scientifique du lexique, de son mode de combinaison / association et de désignation constitue la première entrée dans l’univers de la signification, qui, en s’ouvrant sur l’usage, a permis de donner à la pragmatique la dimension qu’elle mérite. Ces grandes disciplines couvrant les trois grandes articulations du langage constituent trois logiques différentes, mais complémentaires: la syntaxe est la logique de la forme, la sémantique est celle de la signification, la pragmatique est à son tour la logique de nos actions, comportements et réactions. L’activité logifiante qui est à la base de toutes les disciplines linguistiques a fait que la linguistique est devenue une science que les sciences informatiques requièrent beaucoup plus que les autres.    
  • Puisque toute interrogation prend son élan  d’un refus fondateur, d’un “non” qui inscrit plus qu’il  ne rature ou efface, celle d’Essedik Jeddi, dans ses ouvrages qui font déjà œuvre, rejette la voix unique d’une pensée unique…
  • L’auteure de cet essai croit avoir démontré amplement à partir d’une analyse concrète du contenu objectif du processus historique maghrébin depuis l’avènement des Almoahades jusqu’à l’époque moderne, que le mode de production quintenier (concept forgé par l’auteur) constitue une des raisons majeures de l’arriération du Maghreb pré-moderne. Le débat est ouvert
  • Activités de démarrage Activités d'approfondissement Exercices d'évaluation Devoirs (Contrôle & Synthèse) Corrigés très détaillés Des liens pour des séances télévisées
  • “Colours of Tunisia possess me. Colour will possess me always, I know it. That is the meaning of this happy hour: colour and I are one. I am a painter.”

    Paul Klee after his visit to Tunisia in 1914

    With the emergence of crises in general, the issue of identity and minorities in the Arab countries has become more and more an object of contention. It has reached its climax in various Arab countries, in particular in those which have been swept away by the “revolution” winds.

    With the advent of modernity, the identity of the Tunisian people has turned, as of the 1830s, into a polemical issue between, on the one hand, a group which believes in the “Oriental” spirit and origins of the country, opposing all that is Western,  claiming that all that preceded the introduction of Islam is akin to ignorance and, on the other hand, another group claiming that Tunisia has a far more ancient history, that Islam and the Orient are but a segment  of its identity and that Tunisian personality is the result of accumulations built over a very long historical depth.

    The January 14, 2011 revolution has deepened the polemics around the issue, though the essential motto it raised was totally unrelated to identity: “bread, freedom, national dignity”.

    In this book, Hedi Timoumi tries to examine the various facets of Tunisian personality through a different methodology, starting from the present time, excavating the depths of  history, in search of the accumulations that led to the attainment of its present-day characteristics. He suggests new interpretations, likely to account for the eminence and uniqueness of Tunisian identity, that collective mentality which, as some thinkers believe, may help us explain why “revolution” has sparked off from Tunisia.

  • L'arrivant du soir (At-Tareq en arabe) est l'une des plus belles et énigmatiques sourates du Coran. La traduction escamote le pertinence astrale de ce mot et conserve l'image si étrange, peut être angoissante de celui qui vient frapper a une porte, a la fin d'une journée de vie publique, quand les occupants de la demeure croient se retrouver enfin entre eux. Les coups répétés ou les note s du carillon plusieurs fois reprises inquiètent et reportent soudain les gens de la maisonnée a une extériorité dont ils se croyaient retirés et protégés. Telle nous parait aujourd’hui la posture d'une Maison Europe face a d'autres pensées, traditions et visions du monde qui campent a ses portes.
  • Dans le système éducatif tunisien, le thème de la violence à l’école supplante, depuis quelques années, celui de l’échec scolaire. Quelle analyse peut-on faire d’une réelle montée de ce phénomène ? Dans ce travail nous cherchons à explorer les mécanismes générateurs de la violence scolaire dans l’école tunisienne en nous situant dans une approche psychopédagogique et anthropologique.
  • La question de la théâtralité du récit participe du dialogue entre les genres littéraires et repose le problème de conciliation du narratif et du dramatique, deux genres qu’Aristote avait soigneusement distingués. Au XXe siècle, les différences entre roman et théâtre continuent à s’estomper. Si le théâtre se «romanise» chez Beckett, Sarraute, Duras..., le roman explose et rompt avec la forme «balzacienne». Philosophie, peinture, poésie, musique mais aussi théâtralité ouvrent l’espace romanesque à l’hybride, l’hétérogène, au dialogisme et à la polyphonie. Transcender les clivages génériques semble être l’une des spécificités de l’écriture camusienne. Le récit d’Albert Camus se «théâtralise» ou «se représente» aisément. Ce n’est pas un hasard si certaines œuvres narratives se prêtent à des adaptations théâtrales. Le traitement de l’espace dans certaines nouvelles comme «Jonas», l’éclairage et le décor dans «Entre oui et non», le discours des personnages comme dans «Le Renégat» ou le prêche de Paneloux dans La Peste, le dialogue dans «L’Hôte», l’univers axiologique de Clamence dans La Chute, le métadiscours qui s’apparente à une didascalie... sont autant de traces de l’appropriation du théâtre et de son insertion dans la trame du récit. Cette «théâtralité» ne s’inscrit jamais, d’une œuvre à l’autre, de la même façon. Désir d’évasion générique? Crise du roman, à l’aube de l’ère du soupçon? L’écrivain- dramaturge  rapproche  les  deux  écritures,  multiplie  les  passages  d’une  forme à l’autre et de ce fait assouplit les normes romanesques, les modifie et même les démystifie. Ainsi rejetant les modèles canoniques, Albert Camus trouve, dans le mélange du romanesque et du théâtral, les moyens de la transgression des limites et les conditions de l’évolution de son écriture.
  • « Le paratexte est un champ de pratiques dont l’action est aussi méconnue qu’efficace. Méconnue par le public, qui la subit souvent sans la percevoir ; méconnue des spécialistes, qui parfois dédaignent de considérer ces bagatelles de la porte, ou pour le moins de les considérer selon leur statut spécifiques, tantôt les intégrant trop étroitement à l’œuvre qu’elles accompagnent, tantôt les traitant trop extérieurement en simples documents auxiliaires ». (Poétique, n°69 »)
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